samedi 25 décembre 2010

A consommer sans modération...



Un nouvel ouvrage bondien, en anglais, vient de sortir.

Il est consacré aux différentes boissons alcoolisées consommées par notre agent bien-aimé, dans les romans comme dans les films.

Une version électronique est également disponible...
A vos shakers, prêts...partez !

merci notamment à Pierre Rodiac

jeudi 23 décembre 2010

Zena Marshall sans dessus dessous...


Celle qui fut la Miss Taro du 1er film de la saga bondienne n'a rien à envier à ses consoeurs JB Girls côté sex-appeal. Mais comme pour Sylvia Trench ( jouée par Eunyce Gayson dont on vous a déjà montré quelques clichés dernièrement...), les photos "artistiques" semblent décidément assez rares. Jugez plutôt...


une autre James Bond Girl reviendra sûrement...

lundi 13 décembre 2010

un Festival rudement Bond...hein !


on vous avait dit qu'on y enverrai nos émissaires...
Les voilà revenus et avec eux le temps du bilan a sonné.
Ce festival exceptionnel et unique dans les annales ( calme toi, Roger, calme toi... ) a été non seulement l'occasion, que dis-je...l'opportunité de revoir les 6 1ers films de chaque 007, mais aussi de voir ou revoir des membres éminents de la grande famille bondienne : les réalisateurs Guy Hamilton ( qui entre nous soit dit parle français comme vous et moi et n'a pas sa langue dans sa poche...) et John Gardner, Steven Saltzman, le fils du producteur Harry, et les acteurs Sébastien Foucan, Richard Sammel et Terry Mountain. Entre chaque film, chacun y allait de ses récits de tournage et autres anecdotes. On aurait écouté tous ces gens pendant des heures si de mesquins impératifs horaires ne nous en avaient pas empêchés. Je retiendrai la verve ( bon, Roger...ça suffit maintenant, t'arrêtes tes plaisanteries graveleuses...t'es lourd...) de Guy Hamilton et le ton bon enfant de John Gardner, l'aspect jovial de Steven Saltzman ( qui, aux dires de Guy Hamilton, était un sale garnement sur les tournages où l'emmenait son père...), les récits haletants de Terry Mountain et de Sébastien Foucan, ainsi que les passionnantes ( et pleines d'humilité ) "leçons" d'acteur de Richard Sammel ( qui lui aussi parle un français impeccable...). On n'oubliera pas la prestation d'une charmante envoyée spéciale de chez Activision, le concepteur de jeux vidéos, venue nous présenter les récents Blood Stone et Goldeneye 007 **, les séances de dédicace, la projection d'un court-métrage décoiffant avec la très ( très ) belle Caterina Murino et un surprenant Vincent Desagnat, et bien sûr la tenue de l'Assemblée Générale du Club James Bond France qui a vu notre bon LLC reconduit dans ses fonctions de président ( il s'y accroche, le bougre...comme disait un agent de ma connaissance : la blanquette est bonne ! ). Cependant, je déplore ( j'ai dit JE...) 3 petits bémols mineurs : l'absence cruelle de cacahuètes et d'apéritif lors de l'accueil ( ! ), quelques moments d'attente sûrement involontaires notamment avant la projection du 1er film, Vivre et Laisser Mourir, et enfin la projection en version française ( c'est limite scandaleux, quand on sait que les 5 autres ont été projetés en v.o. sous-titrée...! ) du dernier film du week-end, Docteur No. Mais tout ceci ne nous a pas empêché de savourer un Festival comme on les aime...Encore merci aux organisateurs et vivement le prochain...
** je ne suis sûrement pas le seul à déplorer ( j'aime bien ce mot, décidément ! ) le fait que le jeu Goldeneye 007 ait été relooké avec Daniel Craig en lieu et place de Pierce Brosnan...

lundi 6 décembre 2010

Désolé...

...pour cette interruption momentanée de l'image et du texte, dûe à quelques petits incidents matériels sans gravité. La reprise des activités est pour bientôt...

dimanche 21 novembre 2010

Casino Royale


Le commencement débuta par le premier.
Cela peut paraître une évidence, mais aujourd'hui il vaut mieux tout préciser.
C'est donc par l'adaptation de Casino Royale, le premier roman écrit par Ian Fleming mettant en scène James Bond en 1953, que débuta la série de comic-strips que publia le Daily Express durant une vingtaine d'années. Ce fut du 7 juillet au 13 décembre 1958. Au scénario : Anthony Hern, au dessin : Jim McLusky.

Est-il nécessaire de résumer l'ouvrage? Est-il nécessaire de résumer la Génèse ?
Peut-être...
Alors, voilà : c'est l'histoire d'un mec, du nom de Le Chiffre, qui n'a pas de prénom. Le gus est un espion à la solde des soviétiques. Il est responsable d'un syndicat alsacien, dont les finances sont alimentées par les cocos. Or, le zouave décide d'investir cet argent dans une petite entreprise qui ne connaît pas la crise : un réseau de maisons closes. Pas de chance pour lui, la loi Marthe Richard est votée et les maisons closes ferment.

Plus d'argent! Le Chiffre envisage de regagner la somme perdue en jouant au baccarat au casino de Royale-les-Eaux. Les services secrets britanniques envoient Bond pour qu'il joue contre lui... et le ruine de manière irrémédiable. Bond gagne, mais il est enlevé et torturé par Le Chiffre.


Un agent du Smersh, le service "liquidation" du KGB, intervient et abat Le Chiffre et ses hommes, mais il laisse la vie sauve à 007 car il n'est pas mandaté pour l'assassiner. Bond se remet de ses blessures en compagnie d'une femme qui l'a soutenu au cours de la mission... pour apprendre, beaucoup trop tard, qu'en réalité elle le trahissait depuis le début.
Kleenex. Larmes. Fin de l'aventure.

Bon, redevenons drô... pardon, sérieux.
Nous assistons donc à la présentation de 007. Un brave petit gars, plutôt débonnaire, si l'on en juge la représentation faite par McLusky dès les premières vignettes.




Quant à M, il a un petit côté Fantômas.


Mais l'agent du Smersh n'est pas mal non plus. Il intervient donc au cours de la séance de torture. Et à cet instant, le lecteur frémissant se dit : "et alors? et alors?"
Zorro est arrivé, et effectivement sans se presser.

Vous remarquerez une apparition furtive de Louis de Funès dans un de ses premiers rôles. Regardez bien, le second en partant de la droite.



Enfin, vous conviendrez avec moi que Vesper Lynd, la bondgirl de l'histoire, ressemble fortement à Maïté.

Non, je plaisante.

Que dire de réellement intéressant? L'adaptation du roman offre une histoire excessivement lente au lecteur, avec pléthore de redondances. McLusky se débrouille très bien, mais il fera beaucoup mieux par la suite. Disons qu'il fait ses gammes.
Au final, Casino Royale s'avère un comic-strip à lire pour le plaisir de la découverte.

Armand ROUTIN

avec l'aimable concours de Philippe FOURNET

mardi 16 novembre 2010

GoldenEye...le retour


Depuis le 5 novembre dernier, le célèbre jeu fait son grand retour. Après l'énorme succès sur la Nintendo 64, GoldenEye revient sur la Wii, dans une nouvelle version ( il s'appelle désormais GoldenEye 007 ) et avec un mode multi joueurs.

A vos joysticks...prêts...partez...!

Eunice Gayson sans dessus dessous...


Très (très) difficile de trouver des photos affriolantes de celle qui eut l'honneur d'être la 1ère Bond Girl à apparaître à l'écran, de faire dire à 007 sa fameuse phrase et de se montrer dans le même rôle pour les 2 1ers films de la saga officielle bondienne. Pour toutes ces raisons, nous nous devions de lui rendre hommage.







la pose la plus sexy d'Eunice Gayson

dans Dr No ( 1962 )












telle qu'on peut la voir dans Bons Baisers de Russie ( 1963 )


...très hot, les maillots de bain à l'époque...




Voilà, voilà, il faudra vous contenter de ces quelques clichés...
...Une autre Bond Girl reviendra sûrement...

mercredi 3 novembre 2010

Cars...Bond cars


Un ouvrage sur les véhicules bondiens vient de sortir. Malheureusement, rien de nouveau sous le soleil, on y retrouve que des véhicules maintes et maintes fois vus et analysés. Dommage, on s'attendait à quelquechose de plus complet, genre encyclopédie...

Bond Cars & Vehicles
Alastair Dougall
2010 - DK Publishing

mardi 26 octobre 2010

ça l'affiche de nouveau Bond...


une 3ème affiche pour le Festival James Bond des 11 et 12 décembre prochains à Paris. On ne risque pas de l'oublier, celui-là...

Dossier 007


Marginalia, l'incontournable bulletin bibliographique de notre ami Norbert Spehner, bulletin qui recense les études sur les littératures et le cinéma populaires depuis 1993, vient de sortir un hors-série ( le n° 16 ), consacré à James Bond.

Ce n° indispensable à tout collectionneur regroupe d'une part les monographies sur Ian Fleming, le père de 007, et d'autre part les écrits sur James Bond à travers les romans et les films.
à consulter de toute urgence...

samedi 23 octobre 2010

Black Jack


Depuis le 18 octobre dernier, vous avez dû remarquer dans votre écran plat que la Française des Jeux entamait une nouvelle campagne de publicité afin de redorer le blason d'un Black Jack qui fête ses 18 ans d'existence. Cette campagne, qui s'inspire de l'univers des films d'espionnage, comprend notamment un spot où un bellâtre véhicule une jolie donzelle dans son coupé-sport. Visiblement pas satisfait de la dernière réponse de la dame, il l'envoie en l'air par le biais du siège éjectable de son auto...Clin d'oeil sympathique s'il en est !

Quand j'aurai trouvé les images correspondantes, je ne manquerai pas de les mettre en ligne...

mardi 19 octobre 2010

Double Eagle

Les meilleures choses ont une fin.
Il en va de même des non-meilleures...
Et là, Double Eagle appartient clairement à la seconde catégorie.

Double Eagle, donc. L'Aigle à deux têtes. Le dernier scénario pondu par Jim Lawrence pour un comic, illustré par l'ex-illustre mais en 1984 fatigué Yaroslav Horak, pour un journal scandinave qui m'est inconnu (on a beau être beau, on ne peut pas tout savoir.)

Allez, tirons sur l'ambulance...
A Lisbonne, James Bond attend l'arrivée d'un tortionnaire nazi qui revient d'Amérique latine. L'homme en fuite est de retour en Europe... car quelqu'un lui a donné rendez-vous dans un endroit totalement désert à l'extérieur de la ville. Un rendez-vous avec la mort, car un aigle fond sur lui et le trucide. Fichtre! c'était bien la peine de traverser tout un océan dans l'espoir d'un rencard avec une jolie poule et de finalement rencontrer un vilain rapace!


Après avoir fait son rapport, 007 est envoyé à Berlin-Est. Une nouvelle mission l'attend, sans aucun rapport avec la première (quand je vous disais que Lawrence était fatigué...) Il s'agit cette fois d'aider un ingénieur en aéronautique britannique, disparu voilà un an, à quitter Berlin pour revenir en Angleterre. Or, nul ne sait ce qu'il est advenu de l'ingénieur au cours de l'année écoulée. Le fugitif donne rendez-vous à 007 dans un café, mais le KGB et des agents de la police est-allemande s'en mêlent.


Bond parvient à récupérer l'ingénieur mais celui, grièvement blessé, perd la mémoire. Des agents recontactent 007 qui, victime d'un traquenard, tombe entre leurs mains. Là, le petit groupe de rebelles lui avoue que ses agents appartiennent aussi bien à la police est-allemande qu'au KGB; ils ont l'intention, grâce à des aigles robotisés lestés de bombes, de percer une brèche dans le mur de Berlin. Les zozos sont des idéalistes qui ont espoir de voir réunies un jour les deux Allemagnes, d'où le tatouage de l'Aigle à deux têtes qu'ils portent, symbole de l'unification austro-hongroise. Euh, vous suivez?... Bond s'échappe et parvient à faire échouer le complot.

Ouais, ouais, ouais...

Y a-t-il un Méchant à la Blofeld?
Non.
Des coups de théâtre originaux?
Non.
Des illustrations dignes du grand Horak?
Non.
Euh, de la nudité, ou de la cuisse tout au moins?
Non, non.

Ben, alors, qu'est-ce qu'il y a?
Une série en fin de parcours. Un épisode dans lequel des éléments appréciés du scénariste sont réemployés : les robots, comme dans Fear Face ou When the Wizard awakes

comprenant des incongruités : Moneypenny participant de manière active à la mission. Dites, vous connaissez beaucoup de femmes ayant suivi des études de secrétariat qui deviennent des Mata-Hari?


et une profonde lassitude.
A l'évidence, l'envie des deux auteurs a disparu. Peut-on le leur reprocher? Lawrence et Horak sont à pied d'oeuvre sur la série depuis 1966, soit 18 ans. Certes, on peut leur reprocher de ne pas avoir arrêté plus tôt, mais peut-être eut-il fallu pour cela avoir du recul ou accepter un avis extérieur? Quoi qu'il en soit, devant le piètre résultat de leur ultime collaboration, les journaux, qu'ils soient britanniques, scandinaves ou autres, décident d'arrêter les frais et suppriment de leurs pages la publication du comic-strip.

Et pour une fois...
James Bond won't be return.

Armand ROUTIN
avec l'aimable concours de Philippe FOURNET

lundi 18 octobre 2010

ça l'affiche encore Bond...

on n'arrête pas le progrès, une autre affiche du Festival James Bond vient de pointer son nez...
Allez les fans provinciaux. Profitons de l'occasion pour frapper un grand coup et envahir la capitale...A bientôt.

dimanche 17 octobre 2010

Snake Goddess

Moneypenny est en danger! Un python a ouvert la porte de sa chambre avec ses deux mains et tente à présent de l'étouffer. Heureusement, notre charmante secrétaire, à l'article de la mort, saisit son téléphone, compose le numéro de M et l'appelle au secours. Endurante et vigoureuse, la Moneypenny!
M, de son côté, appelle vite 007 en lui disant que Moneypenny lui a paru en grand danger. Alors, James Bond, pressé par le temps, enfile son costume-trois pièces, noue sa cravate et ses souliers, se repeigne et, une fois qu'il est présentable, se rue chez Moneypenny. Fort heureusement, au bout d'une demi-heure d'attente et de combat acharné dans son lit, la secrétaire de M est toujours en vie. 007, en preux chevalier, la délivre en moins de deux.



Et c'est sur cette franche scène nanarde que débute l'aventure d'aujourd'hui, Snake Goddess (la Déesse aux Serpents), scénarisée par Jim Lawrence pour des journaux scandinaves en 1984. Aux pinceaux : le talentueux Yoraslav Horak, pardon l'ex-talentueux Horak car, pour son grand retour aux dessins d'un 007 strip, Monsieur Horak ne se foule pas. Aussi fatigué que le sieur McLusky lors des illustrations des trois histoires précédentes. Eh bien! si le scénario est aussi bon que les dessins, ça promet!



Et les promesses sont tenues!
Retour à l'histoire, donc. Il semblerait que diverses personnes travaillant dans le domaine des ogives nucléaires se soient fait agresser au cours des dernières semaines. A chaque fois, la pop-star suédoise Freya, surnommée la Déesse aux Serpents car elle chante et se trémousse entourée de ces charmantes bestioles, était dans le coin. Suspecte, la donzelle!


Bond se rend dans son hôtel et affronte les amis de la chanteuse : des punks patibulaires à qui il apprend les bonnes manières. Freya, voyant cet étalage de vio... de virilité, lui impose de lui faire l'amour (très fin, le scénar...) Or, au moment où 007, au lit, lui signale qu'il a terminé sa tâche, un monstre gigantesque apparaît sur les écrans de télévision : Godzilla, pardon Yggdrasil, le dieu serpent des légendes scandinaves, vient de sortir de terre en Cornouailles (qu'est-ce que j'avais dit concernant le scénario, moi?...)






La bestiole, timide, se cache au fond d'une mine qui appartient à un certain M. Vidyala qui, sans être punk, n'en est pas moins patibulaire.


Le coquin s'empare de Freya, car il le veut bien (nous, en revanche, nous ne saurons jamais pourquoi), tandis que Bond visite la mine. Durant ses pérégrinations, 007 est avalé par Yggdrasil qui avait faim. Oh! je plaisante à peine : en réalité, notre monstre est un sous-marin qui a la capacité d'évoluer également sur la terre ferme. Vidyala l'a fait construire afin que les deux super-puissances, les USA et l'URSS s'entre-déchirent et que le Tiers-Monde devienne une puissance mondiale que notre ami patibulaire commanderait. Heureusement, Bond, qui connaît ses classiques, lui rétorque : "Pas de ça, Lysette!" et lui lance au visage un python qui se promenait en liberté à l'intérieur du sous-marin. Bond libère Freya, s'échappe avec elle, détruit le sous-marin et fait l'amour. Rideau!

Sans aller jusqu'à dire que l'on touche le fond, il faut reconnaître qu'il est grand temps que la série s'achève. Lawrence reprend des thèmes qu'il avait déjà abordés, que ce soit le serpent sous-marin dans Sea Dragon, ou la secte dans the Paradise Plot. Certes, il y a moins de nudité dans cette histoire, mais celle-ci est particulièrement courte, ceci expliquant peut-être cela. Quant à Horak, son travail est baclé et lui-même paraît ne plus trop y croire. Néanmoins son travail est à plusieurs coudées de distance des derniers strips réalisés par McLusky.

Le véritable rideau tombera avec l'histoire suivante, Double Eagle.

Armand ROUTIN
avec l'aimable concours de Philippe FOURNET

samedi 16 octobre 2010

Mac Corkindale...Simon Mac Corkindale




Pressenti comme successeur de Roger Moore pour endosser le smoking de notre agent préféré au milieu des années 80, l'acteur Simon Mac Corkindale est décédé jeudi dernier dans une clinique londonienne.
Surtout connu pour avoir joué dans la courte, mais culte, série Manimal, il restera dans nos mémoires...
Simon, on pense à toi et à ta famille...

mercredi 13 octobre 2010

6 Bond sinon rien...

Votre blog préféré ( ! ) ne pouvait passer à côté d'un tel événement...
La question nous taraudait ( ah si, elle nous taraudait...!!! ) : le club James Bond France va -t -il le faire. Eh bien oui, il le fera ! La nouvelle est tombée il y a quelques jours sur tous les téléscripteurs de France et du monde ( si, si, j'vous jure ), relayés par tous les réseaux sociaux internationaux, eux même relayés par les plus grands médias intersidéraux ( si, si, ça ne va pas tarder...). Au fait, de quoi j'voulais vous entretenir ? Ah oui, du Festival James Bond...oui, j'ai bien dit LE SEUL, LE VRAI, L'UNIQUE Festival James Bond ( si j'en fait trop, faut m'le dire, hein ! ).

Ce Festival, organisé par le Club James Bond France en partenariat avec le cinéma Nouveau Latina, se tiendra les 11 et 12 décembre prochains, devinez où : ben oui, au cinéma Nouveau Latina à Paris ( désolé les provinciaux, faudra vous déplacer...). Pas moins de 6 films seront projetés devant vos yeux toujours ébahis ( les 1ers films de chaque acteur officiel...), et ceci pour la modique somme de 50 € ( le Pass 2 journées). Pour ceux, forcément peu nombreux, qui n'auraient qu'une seule journée (au choix : samedi 11 ou dimanche 12) à consacrer à cet évènement sans précédent, le Club James Bond France, dans un élan de compréhension comme on lui connait, propose des Pass 1 journée à 30 €.

En plus des 6 films projetés, vous pourrez participer à des animations vidéos et cotoyer ( et + si affinités..., hein Roger !) des acteurs, des techniciens,des réalisateurs, des producteurs ( y'a déjà des noms prestigieux comme John Glen, Maryam d'Abo, Sébastien Foucan et Steven Saltzman...sympa, non ?...et y'en a encore plein d'autres qui font la queue ( Roger, t'es où ? ) avenue Félix Faure, au siège du club, à Paris ).

Bien sûr, les places sont limitées...Si vous êtes membre du club, vous avez jusqu'au 20 octobre ( dépêchez-vous, c'est dans 6 jours ! ) pour accéder au nirvana en vous connectant au site internet du Club -www.jamesbond007.net, rubrique "Activités du club". Pour les non-membres, vous vous disputerez les places restantes après cette date ( là, je ne réponds plus de rien ! )

Si avec tout ça, vous n'êtes pas conquis, je mange le chapeau d'Oddjob...!!!


PS : évidemment, votre blog préféré y enverra ses émissaires...avec une petite bafouille à la clé...en temps voulu.

dimanche 10 octobre 2010

Mieux vaut tard...

Je viens de visionner l'excellent "Faux Raccord", chronique régulière que vous pouvez voir sur le site AlloCiné.com et où sont répertorié gaffes, erreurs et ratés, bref, tout ce qui cloche dans un film...
La chronique du 18 septembre dernier était consacrée à 2 films de notre saga préférée : Dr No et Jamais Plus Jamais . Bien sûr, les 3heures 53 ( 1h45 pour Dr No et 2h08 pour Jamais Plus Jamais ) ne sont pas passées au crible du "dégaffeur", mais certaines scènes mythiques n'y échappent pas : la scène d'ouverture de Dr No dans laquelle 007 a la cigarette balladeuse, une fois à la bouche, une fois à la main, et la scène de JPJ où, pour échapper à ses belliqueux poursuivants, 007 s'offre un plongeon avec Domino du haut des remparts à dos de cheval en peluche ! On reste aussi un peu interloqués devant des AK47 sans chargeur...!!! Mais le plus hilarant ici, ce n'est pas tant les gaffes et autres bévues mais plutôt la manière dont les 2 chroniqueurs mènent leur barque : incrustation d'outils explicatifs ( flèches pointeuses, entourage de l'objet du délit...), sous-titres humoristiques, voix off décalées mais sympathiques...

Allez y faire un tour de notre part, vous ne serez assurément pas déçus...

vendredi 8 octobre 2010

Curtis...Tony Curtis

Je ne vous apprend rien. Tony Curtis, connu entre autres pour avoir été le partenaire de Roger Moore dans la cultissime série Amicalement Vôtre, nous a quitté il y a quelques jours pour aller rejoindre le paradis de nos acteurs préférés.


Ce qu'on sait moins, c'est qu'il fût également, en 1992, le partenaire d'un autre acteur bondien, Robert "Sanchez" Davi, dans un film d'espionnage qui ne restera pas dans les annales ( non, non, Roger, ça fait pas mal...), le très très ringard Complot de l'Araignée.
Bien entendu, on en reparlera en temps voulu.

dimanche 3 octobre 2010

The Scent of Danger

Au terme de l'Homme au pistolet d'or (the Man with the Golden Gun, 1965), il est proposé à James Bond de devenir... 0007, c'est-à-dire d'avoir une fonction de diplomate. Refus de l'intéressé qui s'imagine mal rester le cul, pardon, le rectum sur une chaise.
Eh bien! il faut croire que seuls les imbéciles ne changent pas d'avis car c'est en tant que diplomate que Bond nous apparaît au début de son ante-pénultième (avant-avant-dernière - faut vous élargir le vocabulaire, les p'tits gars!) aventure sous forme de comic strip : the Scent of Danger (le Parfum du Danger), scénarisé par Jim Lawrence et dessiné par John McLusky en 1983-84... pour des journaux scandinaves! Eh oui! vu la qualité des dernières productions des deus susnommés, les quotidiens britanniques ont refusé de se compromettre de nouveau avec eux. Ca promet...

Sur la Riviéra italienne, Bond se voit proposer un bain de minuit par une donzelle peu farouche. Le bougre accepte... et échappe de peu à la mort. En effet, un sous-marin au large a libéré un requin qui s'est précipité sur l'Italienne et a failli avaler notre héros.


Bien que vivant, (0)007 n'est guère content : il avait espoir que la victime lui révèlerait des informations sur un nouveau réseau d'espionnes internationales. Maintenant qu'elle est morte, elle va beaucoup moins parler.

Bond retourne de ce pas à Londres, où le MI6 soupçonne une journaliste d'être membre du fameux réseau. Malheureusement, lorsque 007 (oui, il a perdu du galon) la retrouve, elle est assassinée. Série noire chez les souris blanches. Néanmoins, Bond découvre un indice : une bouteille de parfum particulière, que les deux victimes avaient en leur possession. Et lorsque Bond trouve un flacon similaire chez une troisième victime, une danseuse de cabaret à Berlin-Ouest, le doute n'est plus permis : ce parfum pue la mort.

Et c'est le cas, en effet. La fragrance a été mise au point par le Spectre, qui lui a donné le doux (et si discret) nom de "Spectre de la Rose". C'est une essence psychotrope qui permet de supprimer la volonté des malheureux qui en ont respiré les effluves. Madame Spectra, la chef du Spectre, envisage d'en projeter des litres au-dessus du palais de Westminster et de réduire les membres du gouvernement britannique à sa merci. C'est compter sans 007...


Bon, arrêtons-nous là. Ce n'est pas la peine de tirer sur l'ambulance. Pour le Bond des comic strips, ça sent le sapin. Le scénario de Jim Lawrence est pourtant toujours aussi plaisant, quoique truffé de plus en plus d'incohérences, mais la coupe est pleine lorsqu'apparaît Madame Spectra. Madame Spectra, décédée au terme de la seule histoire illustrée par Harry North en 1981, Doomcrack. Comment a-t-elle survécu? Mystère. Certes, elle est défigurée, mais comme McLusky, ainsi que nous l'avons vu avec Flittermouse et la résurrection du Dr Cat, ne dessine jamais les personnages de la manière dont ils ont été créés par ses prédécesseurs, cela n'est pas surprenant. Finalement, Madame Spectra aura eu trois tronches différentes en trois aventures dessinées par autant de personnes (la dernière, qui s'avère également être la première de la liste, étant Yaroslav Horak dans the Spy who loved me en 1968.)


Voilà pour le scénario. Quant aux illustrations... Tenez, jugez par vous-mêmes.


Merveilleux, hein? Ce crobard représente Bond qui achève de faire l'amour...
Fichtre, McLusky nous avait habitué à mieux avec les adaptations des oeuvres de Fleming dans les années 50 et 60. Là, on sent la fatigue, l'ennui et, pour parler crûment, un incroyable je-m'en-foutisme.

Le lettreur est au diapason et, comme dans une ou deux autres histoires précédentes, 007 devient encore une fois 077 au gré des envies de l'incompétent.


En conclusion, les grandes aventures du James Bond illustré sont derrière lui, et pourtant il reste encore à Jim Lawrence deux scénarios sous le coude, que Horak illustrera après la défection de McLusky.



Armand ROUTIN
avec l'aimable concours de Philippe FOURNET

mardi 21 septembre 2010

Rien Que Pour Nos Yeux ( 1er acte )


Toujours avec notre volonté de vous faire revivre l'ambiance de feu VCLN, débutons aujourd'hui une rubrique dédiée aux films para-bondiens ( pastiches, parodies...). Commençons, si vous le voulez bien, par exhumer la chronique présente dans VCLN...001 ( qui date de septembre 1998 !... ça ne nous rajeunit pas tout ça, mais ne dit-on pas que les Diamants sont éternels...!), en y modifiant çà et là quelques menus détails ( ben oui, 12 ans après, on ne voit pas les choses tout à fait sous le même angle...).

Les parodies des films de James Bond, reconnues ou non, sont légion, et pas forcément du meilleur crû. Celle que nous vous présentons aujourd'hui avoue franchement son côté pastiche en déclarant tout de go sur l'affiche "Dites à l'autre Gars de se tirer, je suis Number One". Rien que ça !










Number One of the Secret Service

un film de Lindsay Shonteff

avec Nicky Henson

1977 - USA







Ce film au budget visiblement étriqué est réalisé par Lindsay Shonteff, un obscur metteur en scène de seconde zone déjà coupable de plusieurs contrefaçons du même acabit. On citera notamment, culture oblige, un titre westernisant comme Adieu Canaille, une sorte de suite de Number One..., dont le titre original, License To Love and Kill, a des relans bondiens, et dans lequel officie le pauvre Gareth "Gambit" Hunt, l'une des 3 têtes d'affiche des New Avengers, parachuté ici pour de probables motifs alimentaires ! N'oublions pas également On m'Appelle Zapper et La Vengeance de Zapper avec la belle Linda Marlowe dans le rôle titre et qui narrent les aventures fauchées d'une sous James Bondette.
Revenons à nos moutons, ou plutôt à notre parodie. Rien que son titre, Number One of the Secret Service, en dit long sur son ambition. Jugé inutile, le retitrage français n'a pas été effectué. Ouf !
Si les clins d'oeil à 007 sont nombreux, ils n'effacent pas pour autant l'indigence du scénario. Jugez plutôt :
Sur un générique musical très sixties et une chanson de Simon Bell ( quand j'vous parlais de moutons...), on nous présente le héros qui arrive sur un terrain vague avec force sauts de mains et pirouettes façon Bambi ( non, non, pas Michael Jackson, plutôt les Diamants Sont Eternels ). 2 secondes plus tard, un 357 Magnum dans chaque main, il défouraille à tout va...On n'hésitera pas à nous refourguer la même scène un peu plus loin, histoire de rentabiliser.
A Londres, pendant qu'un prédicateur dénonce les marchands d'armes à Hyde Park, 2 hommes se font tuer ( l'un porte un chapeau de cow-boy, l'autre un chapeau melon ). Puis le faux prédicateur, qui est en fait un vrai milliardaire avec une vraie Rolls Royce et un vrai chauffeur, se rend dans le camp d'entrainement d'une organisation para-militaire dénommée CRASH ( pour Crimes, Rapts, Attentats, Sabotages et Homicides ) afin de demander sa protection contre 5 millions de $. Cela ne vous rappelle rien ? La "raison sociale" de l'organisation fait immanquablement penser au SPECTRE, non ? Et puis la visite du camp d'entrainement ne vous remémore t-elle pas une scène similaire de Bons Baisers de Russie ? Ici, on y voit un malabar tuer une nouvelle recrue, un soldat se faire raser à coups de balles de revolver ( ça vole très haut, si, si ! ) ou encore 2 filles au décolleté provoquant faire des pompes ( et ben non, Roger, c'est pas c'que tu crois...!!! ) .
Number One, de son vrai nom Charles Bind ( comme quoi, une lettre ça change tout...), arrive au Ministère de la Défense. Là, autre clin d'oeil bondien mais en moins "classieux", il met la main aux fesses de la secrétaire peu farouche ( Cache-toi les yeux, Moneypenny... ) et rentre dans le bureau de "Monsieur", joué par un certain Geoffrey Keen ( décidément, il y a des rôles qui marquent...souvenez-vous du Ministre de la Défense dans L'Espion Qui M'Aimait, Moonraker, Rien Que Pour Vos Yeux, Octopussy et Dangereusement Vôtre ). Ce dernier lui demande d'enquêter sur des morts mystérieuses ( les 2 magnats de la finance au chapeau - voir plus haut ), avec l'aide d'une adjointe, Miss Hudson. Afin d'installer sa supériorité, N°1 lui sert un improbable numéro de jonglerie avec ses 2 Magnum, sur un fond musical des plus niais.
Miss Hudson découvre que le faux prédicateur-vrai milliardaire se nomme Arthur Loveday, qu'il dit chasser les truands de haut-vol et avoue être le meurtrier des 2 financiers chapeautés. Vous suivez jusque là ?
Bien. Alors, poursuivons.
Après moultes péripéties où N° 1 se bat avec une forte femme, transexuelle de surcroît ( rappelez-vous Goldfinger ), rencontre une fan de tarot astrologique ( comme dans Vivre et Laisser Mourir ) , se bagarre avec un barbier et des serveurs dont un sort une lame de son doigtier ( référence à Bons Baisers de Russie ), arrose par 3 fois Miss Hudson avec un siphon pour voir ses seins ( ce qui peut rappeler une scène de L'Espion Qui M'Aimait ), rencontre Loveday qui s'entraîne au tir à l'arc ( comme drax qui s'entraîne au ball-trap dans Moonraker )...Puis de nouveau la scène du terrain vague où N° 1 arrive en faisant des pirouettes, tire 4 fois plus de balles qu'il n'est possible avec ses 2 Magnum et tue tout le monde dans une scène très Grand Guignol où l'on voit voler bras et jambes sanguinolents...
Après avoir été sermonné par son chef, puis attiré à un autre faux rendez-vous où il tue un ennemi en tirant une balle-boomerang ( ? ), puis enfin s'être bagarré avec un colosse répondant au doux surnom de Sunshine, c'est l'ultime confrontation entre N° 1 et Loveday, qui meurt dans un stupide jeu de roulette russe.
Vient enfin l'heure du rapport final au Grand Chef, qui se trouve sur un lit d'hopital. "Monsieur" appelle une infirmière et dans un déluge de sauts de main façon Bambi ( ben oui j'me répète, mon pauv'Roger...Alzheimer nous guette...), c'est Miss Hudson qui arrive. A son tour, elle arrose N° 1 avec un siphon ( quelle rigolade ! ). Et les 2 "siphonnés" s'embrassent sur le plâtre de "Monsieur" ( ça, c'est d'l'originalité...).
the End of the film
Comme vous pouvez le constater, cette bande est plus que parodique, voire même caricaturale. La preuve : N° 1 est si beau ( ouais, ouais...) qu'il ressemble à une caricature de mode, et, comme il se doit, il a des tendances machistes...
Malgré son look visiblement désargenté, Number One... alterne avec bonheur les moments de niaiserie intense et les instants véritablement parodiques, au sens positif du terme, ce qui le rend éminemment sympathique aux yeux des bondophiles acharnés que nous sommes.

dimanche 19 septembre 2010

La photo de Maria

Les lecteurs de feu Vous Connaissez le n°... s'en souviennent, pendant plusieurs années nous avions dédié une chronique à la superbe Maria Grazia Cucinotta, l'inoubliable interprète de la cigar Girl du Monde Ne Suffit Pas. En surfant sur la Toile, nous avons retrouvé une photo de la belle qui date de ces années de "braise". Nous n'avons pas pu nous empêcher de la partager avec vous, en souvenir du bon vieux temps...Un p'tit coup d'nostalgie, ça fait toujours du bien...